Jour 16 - 5 Février 2020
On fait nos adieux à l’Ile du Sud ce matin ! Notre ferry part à 9h, nous devons donc être au maximum au port à 8h. Nous avions choisi un camping juste à côté, donc pas besoin de se lever aux aurores. 3h30 de bateau nous attendent pour rejoindre l’Ile du Nord. Le ferry n’est pas plein mais c’est surement l’un des plus gros ferrys que nous n’ayons jamais pris !
Tant que nous sommes dans les fjords, tout va bien. C’est assez nuageux mais le paysage est plutôt sympa. Ensuite, quand on passe en pleine mer ça secoue beaucoup plus. Pour ma part, impossible de continuer à lire. Les 2h qui suivent se passent donc à faire une sieste pour éviter d’avoir trop la nausée. Même Kevin n’est pas très bien. On avait prévu de manger à la fin du bateau pour gagner un peu de temps cet aprem, mais pas très envie finalement après cette traversée.
On sort du ferry en direction d’un parking dans Wellington que nous avions repéré car il est autorisé d’y dormir la nuit sur certaines places. Il est plein quand on arrive, on se rabat donc sur le 2ème parking qui le propose, celui qui se trouve sur la Marina. Il est beaucoup plus grand et nous trouvons une place sans trop de difficultés. 30$ les 24h, le prix est vraiment très honnête. Par contre, aucune facilité sur le parking évidemment ! On mange rapidement notre salade préparée hier dans le van, puis on profite du beau temps (bien que plutôt frais) pour faire un tour sur la marina. On aime vraiment bien les villes avec des ports, l’ambiance y est souvent plus chill.
On décide ensuite d’aller visiter le musée Te Papa (enfin tout du moins une partie du musée). En plus il y a des toilettes (et vu que nous n’en n’avons pas à notre emplacement, c’est bien utile !). On se lance dans la 1ère salle qu’on trouve, une exposition sur la bataille de Gallopardi pendant la 1ère guerre mondiale. Les personnages aux entrées de chaque salle sont saisissants de réalisme. Les commentaires sont intéressants et permettent de bien s’imprégner de cette bataille où les néo-zélandais étaient en 1ères lignes. Même si c’est étonnant de voir une si grande exposition permanente consacrée à une bataille de la 1ère guerre mondiale dans un musée Néo-Zélandais, on ne s’y attendait pas ! On enchaine ensuite sur la partie Nature du musée. On apprend pas mal de choses sur la faune et la flore locale, les différentes espèces d’oiseaux que nous avons croisés jusqu’à maintenant sans forcément savoir ce que c’était. Il y a également une partie consacrée aux volcans et tremblements de terre. Tout est très interactif, il y a beaucoup de petits « jeux » à faire pour bien comprendre, du coup le temps passe vite. Nous n’aurons donc pas le temps de faire le reste du musée, dont les parties consacrées aux maoris, car nous voulons un peu visiter la ville aussi.
Petit retour rapide à la voiture où l’on se change. Ce soir nous avons réservé dans un des meilleurs restaurants de la ville. Petit problème, nous n’avons emmené aucune tenue appropriée… Je frotte mes Stan Smith du mieux que je peux (mais impossible de cacher leur usure), on met nos plus beaux T-shirts et nous voilà fin prêts. Mais avant ça nous avant un peu de temps à tuer, on va donc faire rapidement un petit tour dans Cuba Street et les environs. La ville a une ambiance très tranquille, on la préfère à Auckland. On se pose dans un bar qui brasse sa propre bière. Après plus d’une pinte chacun, on n’est plus très frais pour se rendre au restaurant mais c’est l’heure. On ne sait pas trop comment nous serons reçus au restaurant avec nos habits, mais en fait ça passe nickel. Pas sure qu’on aurait reçu le même accueil dans un des meilleurs restaurants à Paris ! Nous avons choisi de prendre le menu en 6 plats avec accords mets et vins et fromages. Nous pouvons enfin goûter à des bons vins en Nouvelle-Zélande ! Jusqu’à maintenant nous avions trouvé énormément de bonnes bières dans les bars et supermarchés, mais pour les vins nos choix se sont révélés assez désastreux. Dans le restaurant, nous goûtons à d’excellents vins néo-zélandais ! Même si nous sommes toujours perturbés par les bouchons qui se dévissent … Les plats étaient plutôt pas mal non plus même si cela n’équivaut pas à un bon restaurant français au niveau de l’inventivité des plats et de surprise dans les goûts.
On rentre pas mal éméchés (parce qu’avec l’accord mets et vins on a encore pas mal picolé après nos bières). Kevin aurait bien continué encore un peu la soirée, mais je n’ai pas trop le courage. Il se contentera de prendre une dernière bière sur le port au son de Queen (un concert se joue au loin).
JOur 17 - 6 Février 2020
Ce n’est pas une journée très passionnante qui nous attend aujourd’hui. On se réveille doucement sur notre parking de Wellington. Pas trop la gueule de bois, ça va ! Au programme, nous rendre au Tongariro ou au Mont Taranaki, au choix en fonction de la météo. D’après notre application, la météo devrait être bonne dans les deux endroits. Je choisis donc le Mont Taranaki qui m’a l’air moins touristique et plus simple d’accès (pas besoin de shuttle). On est donc parti pour 4h de route jusqu’à la petite ville de Stratford.
On mettra finalement plus de 5h car il s’agit d’un jour férié en Nouvelle-Zélande et nous devons emprunter une route côtière qui est bien bouchée à certains endroits par les néo-zélandais partant en week-end. Une petite pause McDo s’impose sur la route. Sinon peu de choses à signaler. Les paysages étaient plutôt classiques : mer au début, puis collines et champs. Nous arrivons finalement à notre camping vers 16h, un peu crevés de toute cette route. On se contente donc d’une lessive et d’un peu de lecture au soleil.
Jour 18 - 7 Février 2020
On essaie de faire un réveil matinal, mais c’est de plus en plus dur. On repousse le réveil de 7h jusqu’à 7h30 et on arrive finalement à sortir du lit à 7h45. Petit coup d’œil par la fenêtre, peu de nuages en vue. C’est bon signe pour la randonnée que nous avons prévue aujourd’hui : monter jusqu’au Pouakai Tarns pour avoir une superbe vue sur le Mont Taranaki. On se prépare rapidement, mais nous avons presqu’une heure de route encore pour nous rendre jusqu’au début de la randonnée.
On débute la montée vers 9h30. Il y avait déjà pas mal de monde sur le parking et on croise quelques personnes qui ont déjà fini la randonnée. Mais les quelques nuages que nous voyions sur la route ont presque disparu ! Le début de la randonnée consiste en une grosse 1h30 de montée dans la forêt, sans aucune vue et en marchant sur des espèces de petites planches de bois. Du coup c’est pas mal de marches ! Heureusement que la forêt est plutôt sympa (et que j’aime beaucoup les fougères !) sinon c’est assez monotone. Quand on arrive enfin à sortir un peu la tête de la forêt, on a une petite vue sympa sur la mer au loin. Mais toujours pas de Mont Taranaki en vue !
Pour cela, nous devons encore grimper jusqu’à la Pouakai Hut (où les gens faisant le Pouakai Circuit sur plusieurs jours peuvent dormir) puis encore grimper pour un petit effort pour arriver à un 1er point de vue. Nos efforts sont largement récompensés, la vue est magnifique ! Il y a un petit nuage sur le volcan mais nous avons la chance de le voir en entier (ce qui est assez rare !). Il est 11h30 et ce sera d’ailleurs la seule fois où nous le verrons presque sans nuage. Ensuite ils ne feront que s’amonceler de plus en plus jusqu’à la fin de la rando. En partant 1h avant (comme prévu), nous aurions eu le temps de vraiment profiter du Mont Taranaki sans nuage, dommage …
On continue notre randonnée jusqu’au point prévu : le Pouakai Tarns. Lorsqu’il n’y a aucun vent on peut voir le volcan se refléter dans le Tarns. Nous avons un petit peu de vent donc on ne voit pas très bien le reflet. Mais ce n’est pas grave, le tarns étant assez petit (c’est une mare, contrairement à un immense lac comme je le croyais avant de partir !) le plus beau à regarder reste de loin le volcan, que je ne me lasse pas d’admirer. Etant encore assez tôt, on décide de pousser jusqu’au Henry Peak. La montée pour arriver en haut est rapide mais abrupte : un immense escalier pendant 1 gros kilomètre. La vue du sommet est bouchée par pas mal de nuage, mais nous pouvons voir le volcan d’encore plus près et nous avons une vue à 360° sur les pics environnants et la mer au loin. Vraiment très sympa ! On pique-nique entourée par les (très !) nombreuses mouches puis c’est l’heure du retour. On refait un stop aux différents points de vue (car j’ai toujours l’espoir que les nuages diminuent) puis c’est parti pour 1h30 de descente monotone dans la forêt. Une rando vraiment très belle même si je garde cette légère déception de ne pas être arrivés plus tôt, tant pis. Si la météo prévoyait du soleil le lendemain, j’hésiterais à la refaire. Mais la question ne se pose pas, demain c’est gros nuage…
Du coup, nous qui voulions peut-être dormir à proximité du Mont Taranaki ce soir pour le voir encore un peu demain, on change nos plans. On file sur New Plymouth à 30 min de route pour aller passer la nuit à la plage. En ce long week-end néo-zélandais les campings sont bien remplis, mais on trouve un emplacement plutôt cool (bien que sans électricité) dans un camping près de la plage. Une petite balade au bord de mer à regarder les surfers n’arrivant pas à surfer (c’est moche de se moquer), puis une bonne douche et nous sommes tous neufs. Les 17 km de rando dont 900 m de dénivelé risquent quand même de taper un peu les jambes demain.
Jour 19 - 8 Février 2020
Une nouvelle journée de route s’annonce aujourd’hui. En tout cas pas de regrets pour le Mont Taranaki, la météo ne nous avait pas menti. C’est bien gris ! Il nous reste 4 jours pleins avec le van, on veut en profiter tranquillement. C’est la fin des vacances, il est l’heure de se reposer. On décide donc de passer nos derniers jours dans la Coromandel. Avant cela, il faut donc monter pendant 400 bornes, ce qui est toujours assez long en Nouvelle-Zélande …
C’est donc une journée pas très passionnante qui s’annonce. D’autant que les routes de l’Ile du Nord sont moins scéniques que celles du Sud. On croise des belles collines, des champs et quelques villes … On arrive quand même à trouver un McDo sur la route pour monsieur. C’est le deal, Kevin conduit beaucoup mais du coup il a le choix du déjeuner. Et quand on lui laisse le choix, on sait ce qu’il choisit !
On s’arrête presqu’avant d’arriver au Karangahake Gorge (une ancienne mine d’or). Bien envie de se détendre les jambes (et Kevin de se réveiller de sa sieste pendant que je conduisais), on choisit donc de faire une petite balade. On choisit un peu au hasard la Windows Walk. Et franchement c’est très sympa ! On se balade dans la gorge qui est très jolie malgré quelques restes de ferrailles de l’ancienne mine. Et on passe pas mal de temps à explorer les anciens tunnels de la mine. On n’avait pas pris la frontale, du coup ce sera à la lumière du téléphone. Si on n’allume pas, c’est le noir complet ! Ca fait vraiment réfléchir aux conditions de travail qu’il y avait dans les mines, surtout quand on voit ensuite sur les panneaux explicatifs que nous étions uniquement dans quelques couloirs mais qu’ils continuaient ensuite sur des kilomètres.
On s’arrête presqu’avant d’arriver au Karangahake Gorge (une ancienne mine d’or). Bien envie de se détendre les jambes (et Kevin de se réveiller de sa sieste pendant que je conduisais), on choisit donc de faire une petite balade. On choisit un peu au hasard la Windows Walk. Et franchement c’est très sympa ! On se balade dans la gorge qui est très jolie malgré quelques restes de ferrailles de l’ancienne mine. Et on passe pas mal de temps à explorer les anciens tunnels de la mine. On n’avait pas pris la frontale, du coup ce sera à la lumière du téléphone. Si on n’allume pas, c’est le noir complet ! Ca fait vraiment réfléchir aux conditions de travail qu’il y avait dans les mines, surtout quand on voit ensuite sur les panneaux explicatifs que nous étions uniquement dans quelques couloirs mais qu’ils continuaient ensuite sur des kilomètres.
Il est temps ensuite de rejoindre notre prochain camping. En bord de mer encore une fois (même si on ne la voit pas de l’emplacement cette fois-ci). Le camping propose des Hot Tubs. Je ne me fais pas prier et j’emmène Kevin avec moi. On va se prélasser dans de l’eau à 34° puis 39°. Ca fait du bien ! Après manger, on se balade le long de la mer dans le petit parc attenant.
Jour 20 - 9 Février 2020
J’avais repéré sur un blog qu’une jolie plage se trouvait à Orokawa Bay. C’est juste à côté de notre camping, après 10 min de route nous sommes à Waihi Beach. De là, part une randonnée de 45 min jusqu’à la fameuse baie. Kevin a encore de bonnes courbatures dans les jambes, mais il est quand même motivé. Heureusement ça monte un peu au début, mais sinon c’est plutôt plat (on avait un peu peur quand on voyait les gens partir en basket alors que nous étions en tongs).
On arrive sur une magnifique baie avec beaucoup d’arbres pour s’installer à l’ombre. On est conquis ! En plus il n’y a pas grand monde et la plage est grande donc il est facile de s’isoler. On reste là une bonne heure à lire et faire la sieste, mais nous n’avions pas prévu le déjeuner, l’appel de l’estomac finit donc par nous faire bouger un peu à contre-cœur.
On se prépare un petit pique-nique en face de la plage de Waihi Beach en revenant. Elle est sympa mais quand même moins jolie. J’aimerais ensuite aller visiter Cathedral Cove. Je sais que ça risque d’être très touristique mais j’ai quand même envie d’aller y jeter un œil. La route pour monter jusqu’à Hahei est plus longue que prévue. On arrive vers 15h30. Envie de se poser un peu, on va d’abord chercher un camping et s’y poser une petite demi-heure. On part ensuite en direction de Cathedral Cove. Mais en fait, il y a un énorme parking à l’entrée de la ville où il faut se garer et du coup la rando jusqu’au bout est assez longue (plus d’une heure). Il est déjà 17h, j’ai envie de pouvoir me baigner et faire du snorkelling sur le chemin. On préfère donc repousser la visite à demain matin. On a dit qu’on se reposait pour les derniers jours ! On passe donc un peu de temps à se prélasser sur la plage de Hahei avant de retourner tranquillement passer la soirée au camping à regarder les étoiles.
Jour 21 - 10 Février 2020
Comme prévu, direction Cathedral Cove ce matin. On se gare sur le parking de Hahei que nous avions repéré hier. Ainsi, le départ de la rando est un peu plus sympa que si nous étions partis du gros parking au bout de la ville. D’ailleurs ce que nous pensions être une balade facile est finalement ponctuée de bonnes montées et descentes. Mais le chemin est goudronné donc ce n’est pas vraiment un souci. On passe Gemstone Bay car je souhaite m’y arrêter au retour pour faire du snorkelling et on continue sur Stingray Bay. On ne descend pas jusqu’à la plage, mais on se dit qu’elle a l’air bien sympa. On continue jusqu’à Cathedral Cove pour essayer de ne pas arriver trop tard. Mais nous ne nous sommes pas beaucoup pressés ce matin et lorsque nous arrivons il y a déjà pas mal de monde (surtout que nous avons choisi la façon « difficile » d’accéder à cet endroit très touristique mais il est aussi possible de prendre des navettes qui rapprochent pas mal ou carrément des bateaux taxis ou des tours en kayak).
La « cathédrale » cove est bien plus impressionnante que ce que j’imaginais. L’arche creusée dans la roche est très imposante et franchement, j’hésitais à venir jusqu’ici et je trouve que ça vaut le coup ! Par contre, le monde tout autour et le manque d’ombre (il est 11h passé, le soleil est déjà bien haut dans le ciel) nous motivent très vite à rebrousser chemin. Après la magnifique plage paisible où nous étions hier, nous n’aspirons pas à passer la journée entourée d’enfants qui crient et d’immenses groupes de touristes.
On retourne donc à Stingray Bay. Finalement, peu de gens s’arrêtent sur le chemin sur ce petit bout de plage et on y trouve facilement un coin d’ombre tranquille. Seules 2-3 autres personnes sont avec nous dans la baie. Après toute cette marche, je ne résiste pas longtemps à la baignade pendant que Kevin lit. Je prends le masque mais à part 4 poissons argentés je ne vois rien … La baignade fait tout de même beaucoup de bien ! Après tout ce sport, un petit pique-nique s’impose. On profite encore un peu de cette très belle plage avant de faire marche arrière jusqu’à Hahei. J’oublie sur le chemin du retour de m’arrêter à Gemstone Bay (beaucoup plus connu pour le snorkelling), tant pis.
On repère un spot de free camping un peu plus au Nord, où je souhaitais aller demain. On décide donc d’y aller dès maintenant après avoir fait 2-3 courses sur la route. Il n’y a que 5 places dans ce spot, lorsque nous arrivons à 15h nous sommes les 2èmes. Nous pourrons donc être très bien placés avec beaucoup de place pour installer nos tables et chaises. C’est une rampe de bateaux avec beaucoup d’herbes autour, on est au top. On passe une grosse partie de l’aprem à lire sur l’herbe. A 16h30, toutes les places sont prises (et il y aura des campervans supplémentaires qui se gareront en plus par la suite). On n’a pas beaucoup mangé ce midi, Kevin repère une pizzeria sur Internet. Pas envie de perdre notre place, on y va à pied. 20 min de marche dans cette ville quasi-déserte (impression d’être dans un mauvais film d’horreur !) pour nous retrouver devant une pizzeria fermée. C’était sur … On n’aura quand même pas fait cette marche pour rien, on décide de continuer un peu pour aller voir la plage. Elle est très grande et sauvage, sympa ! Evidemment on ne tarde pas trop, on retourne au camping pour un gros apéro dinatoire.
Jour 22 - 11 Février 2020
Dernière journée complète avec le van. Que le temps passe vite ! On prend donc notre temps ce matin, en plus notre programme de la journée n’est pas très défini … On souhaite passer la nuit à Coromandel, Kevin a repéré des restos dans le coin. Il a envie de bien fêter notre dernière nuit en van ! Pour cela, je souhaite emprunter la route 309 qui relie Whitianga à Coromandel. On est parti pour faire ça dès ce matin, mais sur la route je trouve dommage de ne pas aller voir les plages que j’avais repéré hier sur la péninsule. Demi-tour ! Kevin me maudit …
On retourne donc dans la direction d’Opito Bay. Déjà que Kevin n’était pas très emballé pour encore faire des plages, et en plus la route se transforme très rapidement en gravel road. Ca va elle est plutôt facile, ça passe tranquille en van. Opito Bay est une très belle plage sauvage avec très peu de monde (seulement 2-3 personnes ce matin). Elle est vraiment très jolie ! J’hésite à me baigner mais non. On décide ensuite de s’arrêter à Otama Beach. Cette fois-ci je craque, une petite baignade dans cette eau cristalline s’impose ! Pendant que Kevin lit à l’ombre je profite encore une fois de cette eau transparente mais pas très chaude. Ca fait du bien ! Il est bientôt midi, le Lonely nous dit qu’une pizzeria n’est pas très loin. Va-t-on enfin réussir à manger une pizza en Nouvelle-Zélande ? Encore raté, le resto est fermé le mardi … On ne se laisse pas abattre, on file sur Whitianga. On hésite à faire un fish & chips (toujours pas fait un seul ici, mais ça nous tente moyen), mais on trouve un japonais. Alleluiah ça fait une semaine qu’on en n’a pas mangé ! Il ne paie pas de mine, mais encore une fois il est très bon ! Après un petit milk-shake en plus au dessert dans un café à côté, on est fin prêt pour attaquer la 309 road.
Pour continuer sur le thème, c’est une gravel road ! Je ne le savais pas… Nous avions réussi à quasiment toutes les éviter depuis le début du voyage mais on se rattrape aujourd’hui. Après de très nombreux virages (comme un peu partout dans ce pays), nous nous arrêtons sur la route pour voir une forêt de Kauri. Ce sont les plus gros arbres néo-zélandais (et non les plus grands), certains ont plus de 600 ans ! Une petite balade courte mais très agréable, surtout que nous sommes seuls. 500 mètres plus loin, il y a également une cascade et une pool à ses pieds dans laquelle nous trempons les pieds. J’hésite encore à me baigner, mais je commence à ne plus avoir beaucoup d’affaires sèches …
On file donc jusqu’à notre dernier camping de ces vacances. On en prend un avec toutes les nécessités car demain c’est le grand nettoyage… Mais on a de la chance, il y a une piscine. On va donc faire un petit plouf (ça fait du bien, sans douche la nuit dernière je commençais à être salée après 2 bains de mer). Fin d’aprem tranquille. On est des fous, on enchaine 2 restos de suite aujourd’hui. Ca sent la fin des vacances … On va donc manger dans un petit restaurant des rillettes de moules (et bah c’est pas mauvais), du saumon et du steak avec pas mal de vin (of course !). La ville de Coromandel est sûrement la ville la plus animée que nous ayons vu depuis pas mal de jours, mais ça reste quand même très très calme le soir ! C’est peut-être lié à la rentrée scolaire qui a eu lieu il y a 2 jours.
Jour 23 - 12 Février 2020
Ca y est, ce quasi mois de vacances se termine… C’est aujourd’hui que nous rendons le van, et nous décollons demain matin à la 1ère heure. Notre but est donc simple, nous rendre à Auckland pour ramener le van chez Britz. On commence la matinée par le traditionnel grand nettoyage du van. Une fois toutes les valises bien remplies et le van bien briqué, on se met en route pour Auckland. On croise encore de nombreux virages et des points de vue plutôt sympa sur la mer. On trouve même une colonie de cet oiseau, l’huitrier, qu’on avait aperçu hier avec son joli bec !
On galère un peu à trouver un stop pour s’arrêter manger. Ce sera finalement McDo pour Kevin, pendant que je finis les restes en me faisant une salade avec des oeufs. On arrive sur Auckland en début d’après-midi. Britz ferme tôt, il ne faut donc pas trop trainer. On profite d’avoir le van pour déposer nos valises à notre airbnb. On a réservé une chambre pas loin de l’aéroport chez l’habitant. Une fois le van rendu, il nous reste encore une bonne partie de l’aprem à tuer. Deux choix s’offrent à nous: nous rendre dans le centre-ville par le même bus qu’à l’aller ou aller nous reposer dans notre chambre. On hésite longuement, mais retourner dans le centre risque d’être trop compliqué car il faut retourner à l’aéroport, donc prendre deux bus (soit 1h de trajet) et en faire autant ce soir. On retourne donc dans notre chambre avant de ressortir quelques heures plus tard pour aller prendre l’apéro et manger.
Le lendemain direction l’aéroport. Le vol est moins fatigant qu’à l’aller car le vol est coupé en deux par une belle escale à Séoul. Lorsque l’escale dure trop longtemps, on peut demander une chambre à Korean air au Grand Hyatt (chambre et petit dej offert !). C’est donc ce que nous avons fait et c’est top ! On sort de l’aéroport de Séoul, une navette nous emmène jusqu’à l’hôtel. Nous sommes nombreux à faire cette demande, il y a donc pas mal de queue à la réception. Mais ensuite, c’est chambre grand luxe. On passe pas mal de temps à tester les fameuses toilettes coréennes et leur 10 000 boutons. Puis dîner d’une pizza (enfin !). Le lendemain, on passe notre tour pour aller voir Séoul. Notre vol est à 14h nous n’avons donc qu’une petite matinée et pas envie de passer 2h dans les transports. On profite donc du petit-dej gargantuesque proposé par l’hôtel puis de la piscine (on n’avait pas de bonnet, mais Kevin arrive à en négocier deux à la réceptionnistes). Après ça, on est bien reposé pour attaquer notre 2nd vol en direction de Paris !